“Cirque: Endroit où les chevaux, poneys et les éléphants sont autorisés à voir des hommes, des femmes et des enfants se conduire comme des idiots.”
Il y a un vieux dicton qui dit qu’un artiste de cirque qui se laisse applaudir est un bourgeois, mais qu’en est-il d’un artiste qui veut sauver son âme ? C’est certainement pas Luc de la Rochelière qui pourrait répondre à ça !
C’est avec une joie beaucoup trop apparente et une tachycardie impressionnante pour ma part (c’est peut-être le trop-plein de barbe-à-papa qui causait ça mais… on le saura jamais !) que nous sommes entrés dans l’univers surréaliste, digne des années 50, du cirque des âmes perdues. Hommes forts, femmes à barbe, animaux en tous genres, clowns, nains. Tous les ingrédients étaient en place pour faire ressortir l’enfant en nous et croyez-moi, nous l'avons ressorti! On nous garde en haleine avec les lumières et les yeux fermés, et puis soudainement, le lever de rideau. Nous venons de débarquer en juillet 1954. Les décors ma foi, très bien faits, nous donnent l’impression d’être dans l’un de ces vieux cirques, ceux avec un grand chapiteau, des stands de jeux, des attractions avec toutes sortes d'animaux (Agents de la SPA, veuillez vous abstenir et rester à la maison). Bref, un cirque classique.
C’est avant même d’avoir réussi à profiter de l’expérience visuelle de la salle qu’une voix s’élève, venant d’on ne sait où (sauf Simon, parce que lui triche tout le temps quand il ne faut pas ouvrir les yeux...). Les regards remplis d’incrédulités des 6 fugitifs cherchent, jusqu’à finalement se rendre compte que nous sommes observés par une femme, bien à l’abri dans sa boule de cristal. Est-ce une sorcière, une diseuse de bonne aventure, une bohémienne ? Quoi qu’il en soit, on apprend assez vite que nos âmes sont en danger, comme celles de plusieurs qui y sont restés avant nous (lire ici, les captivés) ! Nous devons trouver des éléments précis afin de rompre la malédiction qui nous a été lancée et nous n’avons pas beaucoup de temps pour y arriver. Juste une petite heure. Sinon, c’est une mort certaine qui nous attends et dieu seul sait ce qu’il adviendra de nos âmes. Personnellement, étant roux depuis maintenant 2 mois, vous comprendrez que je n’étais pas stressé.
“Le cirque, c'est un rond de paradis dans un monde dur et dément.”
Il ne faut pas plus d’une minute, une fois le sablier tourné, pour se rendre compte que quelque chose cloche. Il s’est passé des choses ici, et rien de bien jojo. Il y a, entre autres, des gens qui ont disparu qu’il nous sera nécessaire de retrouver pour pouvoir continuer dans l’immersion. C’est donc avec le courage nous débordant des narines, (ou est-ce la grippe? je ne me rappelle plus) que nous commençons les recherches. Intrigues par-dessus intrigues, nous avançons. Certains auront dû vaincre leur ophiophobie, d’autres auront dû se retenir de manger certains aliments essentiels ! Il va de soi que le thème des années 50 est soutenu tout au long de l’aventure, donc ne vous attendez pas à de grosses énigmes teintées d’éléments futuristiques. Elles sont toutes fois divertissantes et amènent le questionnement, quoique certaines vous paraîtront limites répétitives. Cependant, il faut se dire qu’ils se sont légèrement maudits eux-mêmes avec un jeu « ancien » qui, si on veut rester dans l'immersion totale, ne permet pas de gros punchs technologiques. En d’autres mots, une abondance de cadenas toutes sortes, mais ils ont tout de même su tirer leur épingle du jeu en les intégrants d'une belle façon dans l'histoire et l'immersion. Pour la demande d'indice(s), ce n'est rien de bien nouveau pour Immersia, ils sont encore une fois donnés de façon à ce que nous puissions rester à 100% dans le jeu, cette fois-ci via une marionnette, du nom de peppi (papi? poppy? Puppie?). En tout cas, un petit bonhomme a la voix clairement pas encore muée qui nous accompagne tout au long de l'aventure.
Nous en sommes finalement sorti indemnes tous les 6 avec l’adrénaline dans le tapis après avoir couru, stressé, rit, etc. Pour les âmes sensibles, sachez qu’aucun animal en balloune n’aura été blessé durant la visite de cette salle ! Quelques punchs amusants, beaucoup de travail d’équipe, des décors réalistes et bien exécutés, nous n’avions pas d’attente particulière (c’est faux) mais nous avons tous été agréablement surpris de notre visite au cirque des âmes perdues. Reste à voir ce que la famille Filioni nous réserve dans le futur!
LE CIRQUE DES ÂMES PERDUES
Scénario de 60 minutes
Difficulté : Intermédiaire (3/5)
Coût : 30.99$ +tx/pers.
Fait à 6 personnes,
Recommandé de 4 à 6 personnes.
Fait le 8 décembre 2019
ÉVALUATION MOYENNE DES FUGITIFS : 85,9%
NOS NOTES EN DÉTAILS ICI!
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